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Lectures et pratiques croisées de l’Anthropocène

L’Institut Michel Serres, projet hébergé à l'IXXI, édite en version numérique une réflexion transgénérationnelle intitulée Anthropocène à l’école de l’indiscipline. L’ouvrage a été coordonné par Olivier Hamant, Patrick Degeorges, Stephan Grumbach, Julie Le Gall et Ioan Negrutiu.

L’anthropocène est tout à la fois : une époque, un débat, une provocation. Ce livre est un chantier ouvert, témoignage de la première école thématique Anthropocène à l’ENS de Lyon, en 2016. Il rapporte une expérience pédagogique nouvelle sur un sujet désormais très exploré à l’étranger sur les plans sociologique, historique, politique et écologique. Il s’agit avant tout d’une exploration multidisciplinaire du concept, de ses fondements et de ses conséquences socio-économiques et écologiques.

La première partie de l'ouvrage croise des regards de chercheurs se construisant autour des débats et controverses salutaires et mobilisant des référentiels scientifiques ou culturels différents. La deuxième partie présente le résultat de travaux d’étudiants, dont on perçoit l’enthousiasme et l’engagement, appelés à donner du sens à nos existences : quelles générations futures laisse-t-on à notre planète (et non l’inverse) ? La dernière partie propose des regards originaux et personnels centrés sur des objets particuliers associés à l’Anthropocène, dont des artefacts présent au Musée des confluences et la création musicale "Résonances végétales".

Naît ainsi le besoin de penser l’Anthropocène dans l’enjeu inter- et in-disciplinaire. Imaginer une culture anthropocénique, qui passe par un langage commun, une compréhension mutuelle, une circulation entre les savoirs, et se transforme en quelque chose de plus transgressif. L’indiscipline se cherche une démarche plus contestataire, plus conflictuelle, mais aussi plus égalitaire et donc plus ouverte à la remise en question d’une posture économique, technique et scientifique dominante. Une forme de résistance permettant de rechercher l’équilibre avec la nature, les terriens et soi-même, et que l’on pourrait intituler la santé commune.

Depuis l’expérience de 2016, l’Anthropocène réunit chaque année les étudiants de toutes les disciplines de l’ENS de Lyon dans une école thématique alter-disciplinaire, évolutive et créative.